Cancer du sein
Histoire naturelle de la maladie
Le cancer du sein : points clés
Un cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Certains sont « agressifs » et évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante. On parle alors de métastases. Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.
- Des symptômes au diagnostic
- Le cancer du sein
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. Les cellules malignes se multiplient de manière désordonnée jusqu’à créer une tumeur qui s’attaque aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur peut propager des cellules cancéreuses dans tout l’organisme : on dit alors qu’elle » métastase ».
Quels sont les symptômes d’un cancer du sein ?
Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison totale sont grandes.
Il est donc important de surveiller attentivement les modifications de votre poitrine et de procéder à des examens réguliers de dépistage.
Ainsi, toute grosseur nouvelle au sein ou à l’aisselle, toute modification de la forme ou de la taille de votre sein, tout écoulement par le mamelon, ou encore tout changement notoire de l’aspect de la peau du sein ou de l’aréole – crevasses, pigmentations, etc – doivent être signalées à votre médecin car elles constituent les symptômes visuels les plus répandus et qui doivent alerter.
Le cancer du sein se présente le plus souvent sous la forme d’une petite boule qui peut être palpée parfois par la patiente elle-même. Cette petite boule peut également être visible sur une mammographie.
Heureusement, dans la plupart des cas il ne s’agira pas d’un cancer mais d’une tumeur bénigne comme par exemple un petit fibroadénome.
Que faire en cas de suspicion ?
Le seul moyen pour faire la différence entre un cancer et quelque chose de bénin est de faire un prélèvement qui va permettre une analyse au microscope.
Ce prélèvement peut se faire de plusieurs façons :
- Cytoponction
Avec une petite aiguille, c’est ce qu’on appelle une cytoponction, c’est un geste simple, peu douloureux qui doit être réalisé par des médecins qui en ont l’habitude, dans ce cas c’est un geste fiable qui permet souvent de faire un diagnostic. La cytoponction est réalisée sans qu’aucune hospitalisation ne soit nécessaire. - Biopsie
C’est à dire un prélèvement d’un petit fragment de la tumeur qui a été trouvé. Il existe plusieurs moyens de faire cette biopsie. La plupart du temps une hospitalisation n’est pas nécessaire, sauf si cette biopsie doit être réalisée avec une anesthésie générale.
Le choix de la méthode de prélèvement dépend de chaque cas, en fonction de la taille de l’anomalie, de sa localisation, du diagnostic suspecté par la palpation et la mammographie.
N’hésitez pas à demander des explications à votre médecin.
Une grosseur du sein est-elle toujours cancéreuse ?
Heureusement non, sur 5 grosseurs examinées, 4 sont totalement bénignes.
Aussi, en premier lieu, faut-il vous efforcer d’envisager sans trop d’anxiété et d’appréhension les examens que votre médecin peut préconiser. Il faut souligner que plus la détection de la maladie est précoce, plus vos chances de guérison sont élevées.
Un suivi médical régulier, au moins une fois par an, par votre médecin généraliste ou votre gynécologue est donc conseillé.